Scoutisme de Baden-Powell |
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L'agami est un oiseau bizarre, aussi appelé « oiseau-trompette », qu'on a longtemps cru être un intermédiaire entre les râles (oiseaux migrateurs) et les grues. Trois espèces sont connues à ce jour, largement distribuées à travers les bassins de l'Amazone.
L'agami ne vole pratiquement jamais. Il a l'habitude, une fois le soir venu, de se percher sur les branches basses des arbres de la jungle. Il passe ainsi sa nuit et s'endort à l'abri des animaux prédateurs. Lorsqu'il se sent pressé par un danger, il se jette à l'eau et est capable de traverser des cours d'eau à la nage. Très rapide à la course, il est difficile à capturer. Du fait de l'excellente qualité de sa chair, tendre et savoureuse, l'agami constitue un gibier très fin et donc, recherché. Aussi n'est-il pas étonnant qu'il se raréfie dangereusement.
Les populations indigènes élèvent souvent l'agami dans leurs basses-cours. Il est curieux de constater avec quelle aisance cet oiseau sauvage s'adapte à la vie en captivité. Il devient rapidement le chef incontesté de toutes les volailles et témoigne d'un grand attachement à son maître.
Dans la nature, l'agami vit en troupe, parfois très nombreuse. Tous les agamis de la communauté maintiennent un contact vocal permanent entre eux. La voix de l'agami est très particulière : c'est un appel puissant ayant une certaine analogie avec un coup de trompette, d'où son surnom d' « oiseau-trompette ». Ce son en partie ventriloque résulte de la longueur du tube vocal combinée à l'action de l'oesophage fonctionnant comme résonateur. L'agami possède de très fortes pattes, armes redoutables utilisées contre ses agresseurs. Son alimentation variée consiste en fruits tombés au sol, insectes, baies et bourgeons.
Longueur adulte : 70 cm.
Mis à jour / révisé le 12-02-2009
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