Accueil

 Help!
 
scout

 Scoutisme de Baden-Powell 

technique
print

 Lord Robert Stephenson Smith
Baden-Powell of Gilwell

1 2 3 4 5 6

Fondateur du mouvement scout

bp_portrait_1930.jpg
Baden-Powell, fondateur des scouts

Baden-Powell naquit le 22 février 1857 au 6 Stanhope Street (actuellement 11, Stanhope Terrace), dans le quartier de Paddington à Londres, au Royaume-Uni. Il est le plus jeune d'une famille de sept enfants (3 frères et 3 soeurs). Robert Stephenson était le nom de son parrain, fils de George Stephenson, pionnier du rail. Son père, le révérend H. G. Baden-Powell, est pasteur protestant et professeur à l'université d'Oxford. Il meurt alors que Robert n'a que trois ans. C'est sa mère, Henrietta Grace Smyth, naturaliste de profession, qui se charge de l'éducation de ses enfants. Elle les encourage à passer beaucoup de temps dehors.

C'est ainsi que BP s'intéressa, dès son jeune âge, à la nature et à ses secrets. BP est aussi très près de son grand-père maternel, l'amiral Smyth, qui lui raconte des histoires de marins et autres aventures. Comme tous les enfants de son âge, « Stephe » ou « Ste » comme on l'appelle, négocie le moment d'aller se coucher; et il se cache derrière les portes pour écouter « les grandes personnes ». Il aime se déguiser et inventer des pièces dont il tient le premier rôle. Il dessine et écrit adroitement de ses deux mains, joue du piano et se lance tôt dans l'utilisation de l'aquarelle.

En 1870, il entra comme boursier à l'école de Charterhouse; ceci se passa deux ans avant que l'école aille s'établir hors de Londres. Ainsi le jeune garçon connut la vie fiévreuse de la Cité, puis ensuite, le calme et les aventures de la campagne, à Goldaming. Il fait partie de la chorale, joue du clairon dans une fanfare et du cor dans des orchestres. Il n'est cependant pas très bon en sport. Par contre il est aimé de ses camarades à cause de sa bonne humeur et de ses dons pour imiter les professeurs.

B-P ne montrait cependant pas autant d'intérêt pour les études. Ses carnets scolaires en témoignent. On note dans l'un d'eux « qu'il a résolument renoncé à comprendre quelque chose en mathématiques » et dans un autre, « qu'en français il pourrait être doué s'il n'était pas si paresseux et ne dormait pas aussi souvent en classe ». Il préfère les fugues dans la campagne où il peut explorer le bois, apprendre à faire des feux sans fumée et ramper sans être vu.

ramper.gif

Il passe la plupart de ses vacances en mer avec ses frères aînés, découvrant les côtes de l'Angleterre. Comme il est le plus jeune du quatuor, on lui confie donc des tâches de garçon de cabine, de cuisinier et de laveur de vaisselle. Chaque aventure est l'occasion de se trouver en face du danger et de s'y habituer, car ses frères étaient pour le moins peu attirés par les mers calmes! À plusieurs reprises, ils frôlèrent la catastrophe, mais ce fut à chaque fois une salutaire leçon :

« Elle (la mer) nous enseigna, en effet, à nous soumettre à une discipline stricte à faire preuve d'adresse, à conserver notre sang-froid au milieu du danger et à acquérir l'esprit d'équipe, chacun faisant de son mieux pour assurer la sécurité des autres ».

Un jour, ils remontèrent la Tamise en canoë jusqu'à sa source.

B-P tente sa chance à l'examen d'entrée à Oxford. Il échoue lamentablement dans une première école, puis dans une seconde où on lui conseilla d'abandonner tout espoir universitaire. Son échec provoque une profonde consternation chez les Baden-Powell où tous les enfants accédaient aux études supérieures et les achevaient.

Au milieu de la défaite et du pessimisme, c'est lui-même qui trouve, par hasard, la solution en découvrant dans un journal une annonce concernant un examen d'entrée dans une école d'officiers. Quatre-vingt-dix places étaient ouvertes dans l'infanterie et trente dans la cavalerie. Il décide de tenter sa chance et il réussit avec succès. Il est brillamment reçu : 50e sur 718 pour l'infanterie et 2e pour la cavalerie. Sa place dans les six premiers le dispense de deux ans d'école préparatoire. Il est promu sous-lieutenant trois mois plus tard et rejoint les rangs du 13e Hussards comme spécialiste dans la reconnaissance, le relevé topographique et le rapport. Son succès fut tel qu'il devint bientôt instructeur.

Après avoir quitté le collège, B-P partit avec son régiment pour les Indes; c'est là-bas qu'il entama sa carrière d'éclaireur militaire; il la poursuivit en Afghanistan. Il eut la chance d'avoir pour supérieur le colonel Sir Baker Russel, officier très simple qui attachait plus d'importance à l'initiative chez un soldat qu'à la connaissance du drill.

next.gif

haut.gif     haut1.gif



Mis à jour / révisé le 07-11-2008
Signaler une erreur