Scoutisme de Baden-Powell |
Devenir routier comporte trois points essentiels : vivre la fraternité scoute, entreprendre une démarche personnelle sur soi-même (réflexion sur soi, mieux se connaître, s'interroger et trouver des réponses) et être au service de la collectivité via le service. Cela se vit à chaque rencontre avec le clan par le biais des différentes activités que l'on peut y faire.
Des objectifs précis serviront à planifier les activités à la route, selon les besoins du clan. En règle générale, elles visent à former un esprit de groupe. Elles permettent aussi de progresser, d'apprendre et d'acquérir de l'expérience, de faire le point, de fraterniser, de se recueillir ou tout simplement de passer un bon moment.
Le clan se réunit régulièrement, au moins une fois par mois; les réunions ont pour but de créer un esprit de clan. C'est lors de ces réunions que seront lancés les projets et que seront approfondies les techniques nécessaires à ces projets.
Voici quelques exemples de ce que peut comporter une réunion :
Elle se veut une forme différente d'échange. En effet, les thèmes abordés peuvent l'être de la même façon qu'au palabre, sauf que les participants peuvent intervenir plus d'une fois et peuvent se répondre l'un à l'autre. Dans ce cas, il appartient à l'animateur de diriger la discussion afin qu'on ne se perde pas en parlotes inutiles, ou de faire préciser une opinion émise.
Il peut arriver que le groupe sente le besoin de faire suivre le palabre par une courte discussion; à l'animateur d'en juger. En bref, quelle que soit la forme, il est important pour la vitalité du clan qu'un temps soit réservé au partage d'expériences, de réflexions, de découvertes.
À raison de deux à quatre fois par années, le clan part en route, moment privilégié pour la réflexion. La route comprend toujours un effort physique, généralement la marche; on y trouve aussi un palabre, un service et d'autres activités (jeux, techniques). La route est un dépassement de soi dans tous les domaines : les routes devraient pousser un peu plus loin les limites des participants, sans toutefois tomber dans les extrêmes. Aussi devra-t-on soigneusement préparer toute activité, afin d'en assurer le succès et d'atteindre les objectifs visés. C'est lors d'une route qu'un routier pourra montrer, mettre en action et parfaire ses qualités de campeur, d'explorateur, de marcher, qu'il pourra vivre dans la plus grande fraternité avec les autres membres du clan, qu'il apprendra à mieux les connaître, les apprécier, les aider.
Presque toujours, c'est le feu de camp ou la veillée le meilleur moment de la journée : la soirée fraternelle autour du feu où tous les routiers se retrouvent pour y mettre en commun les observations et réflexions faites durant la journée, y discuter sur un sujet annoncé un jour ou deux à l'avance, y préparer le lendemain.
Feu de camp routier bien conduit et artistique : de beaux chants qui émeuvent, des chants joyeux, une causerie animée, des cantiques, ... de la joie, de la nourriture pour l'esprit, du surnaturel pour l'âme.
La portée morale du feu de camp peut être considérable. Les chefs et les routiers se doivent de les préparer par une éducation artistique dont les « Comédiens Routiers » nous donnent l'exemple et les procédés.
Certains jours, le feu de camp fait place à une veillée, soit autour du feu, soit « à la chandelle », réunion moins bruyante mais plus prenante par son atmosphère spirituelle.
Mis à jour / révisé le 10-02-2009
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