Scoutisme de Baden-Powell |
Chez tous les peuples, on remarque des rites qui leur sont propres et qui, bien souvent, sont fortement enracinés dans leur histoire et leur tradition.
De même, chaque association ou organisme possède ses règles propres. Si nous croyons à notre association et au mouvement scout, nous ne devons jamais rater de faire connaître les nôtres.
L'une de ces règles reflétant la tradition scoute est le cérémonial. Il a d'abord été conçu pour les jeunes afin dont les structures mentales ne sont pas encore fixées et qui, pour cette raison, doivent pouvoir trouver autour d'eux des centres de références, des balises qui leur permettront de progresser sans perdre pied dans un monde en continuel changement.
Le cérémonial n'est pas qu'une structure, mais aussi un rythme. En effet, à intervalles périodiques, il fait apparaître les rites de passage qui marquent la vie scoute tels que les promesses, les montées, les investitures t les engagements dans les différentes branches (louveteau, éclaireur, routier).
Pour différentes raisons, le cérémonial oblige à la tenue, au respect de soi, au geste calme et fier. Il doit contribuer à restaurer chez les jeunes le sens du sacré, le goût du beau. Il met en valeur les beaux rassemblements, les belles cérémonies, le sens des choses bien faites.
À l'heure où nous sommes submergés par une vague de laisser-faire et d'insouciance, le maintient d'un cérémonial exigeant correspond à l'un des besoins les plus urgents de notre société.
Il appartient à chacun de nous d'apporter au cérémonial son importance communautaire en excluant toute fantaisie non appropriée. C'est aussi à nous de communiquer à cette règle du jeu la flamme de notre enthousiasme et d'en faire l'une des meilleures garanties du succès de notre rôle d'éducateur.
Mis à jour / révisé le 12-04-2009
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