Scoutisme de Baden-Powell |
Le dynamisme d'un mouvement se trouve, en partie, dans le nombre. Plus nombreux nous sommes, plus il y a de l'ambiance, une bonne atmosphère, un esprit et un entrain. C'est l'effet du nombre. Les unités louveteaux, louvettes, éclaireurs, guides et routiers d'un même quartier, d'une même paroisse, ont intérêt à se regrouper sous une même bannière, dans un seul groupe.
L'identité et l'appartenance est plus forte que dans une unité isolée. Mais c'est aussi l'opportunité de partager des ressources et de s'entraider (locaux, activités, financement). Le nombre fait la force, le nombre fait le dynamisme.
Être en groupe signifie fonctionner, en partie, en groupe et avoir une vie de groupe. Cela implique différentes choses :
Mais attention! Être en groupe ne signifie pas tout faire en groupe. Loin de là. Le fonctionnement d'unité est privilégié et le groupe ne doit pas interférer dans la bonne marche des activités des unités et imposer une façon de faire. On ne peut pas forcer la troupe éclaireurs à toujours être présente pour la meute. On ne peut pas demander à la troupe seule de faire entièrement un moyen de financement pour une autre unité, etc. De toute façon, il y a le Conseil et la CDH de Groupe qui veillent à cela (comme à la troupe, à quelques nuances près).
Dans un groupe, le rôle d'un clan de routier est fort utile. Il est au service des unités qui en ont besoin, soit dans les réunions, soit dans les activités ou dans les camps.
Rappelez-vous que le vrai scoutisme se vit à la troupe
Baden-Powell
L'orientation du groupe et la vie du groupe doit se faire en fonction de l'unité centrale du scoutisme, c'est-à-dire la troupe (éclaireur, guide). D'ailleurs à la meute, les chefs préparent les louveteaux à devenir de futurs scouts, comme en témoigne cette partie du cérémonial de promesse louveteau :
Akéla : Que désires-tu?
Patte-tendre : Être louveteau.
Akéla : Pourquoi?
Patte-tendre : Pour devenir un véritable éclaireur plus tard.
Baden-Powell créa les louveteaux 9 ans après le camp de Brownsea. Il s'était rendu compte que de jeunes garçons (et filles), âgés entre 8 et 12 ans, voulaient aussi être aux scouts. Mais ils étaient trop jeunes, pas assez matures et physiquement pas prêts pour affronter l'Aventure scoute. Conséquence à cette époque, plusieurs troupes comportaient des enfants trop jeunes pour vivre le scoutisme. Voilà pourquoi est né le louvetisme en 1916 (et le jeannetisme pour les filles à cette époque).
BP fit également un constat concernant les scouts aînés des troupes. Certains dès l'âge de 16 ans et plusieurs à 17 ans quittaient prématurément la troupe. C'est pour cette raison qu'il créa les scouts routiers en 1917. La Route est le complément et le prolongement de la troupe.
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Mis à jour / révisé le 27-03-2013
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