Scoutisme de Baden-Powell |
P
Paix du soir (la)
Partons la mer est belle
Passe, passera
Père Machicot
Perrine était servante
Petit âne gris (le)
Petit bonheur (le)
Petit chasseur (le)
Petit coupeur
de paiile (le)
Petit Pedro
Petit requin
Petit roi (le)
Petit roi de
Sardaigne (le)
Petit voilier (le)
Petite maison
dans ma vallée
Petits pois (les)
Pic-bois (le)
Plantons la vigne
Plein soleil
Poissons gigotent (les)
Port de Tacoma (le)
Poulets (les)
Poum tipouta
Pourquoi m'as-tu donné ?
(Félix Leclerc)
1. | C'est un petit bonheur Que j'avais ramassé, Il était tout en pleurs Sur le bord d'un fossé. Quand il m'a vu passer Il s'est mis à crier : « Monsieur, ramassez-moi, Chez-vous amenez-moi. Mes frères m'ont oublié, Je suis tombé, je suis malade, Si vous n'me cueillez point Je vais mourir quelle balade! Je me ferai petit, tendre et soumis Je vous le jure, Monsieur, je vous en prie, Délivrez-moi de ma torture. » | 2. | J'ai pris le p'tit bonheur, L'ai mis sous mes haillons, J'ai dit : « Faut pas qu'il meure, Viens-t-en dans ma maison. » Alors le p'tit bonheur A fait sa guérison, Sur le bord de mon coeur Y avait une chanson. Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, Mon mal : tout fut oublié, Ma vie de désoeuvré, J'avais l'dégoût d'la r'commencer. Quand il pleuvait dehors, Ou qu'mes amis m'faisaient des peines, J'prenais mon p'tit bonheur Et j'lui disait : « C'est toi ma reine. » | ||
2. | J'ai pris le p'tit bonheur, L'ai mis sous mes haillons, J'ai dit : « Faut pas qu'il meure, Viens-t-en dans ma maison. » Alors le p'tit bonheur A fait sa guérison, Sur le bord de mon coeur Y'avait une chanson. Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, Mon mal : tout fut oublié,Ma vie de désoeuvré, J'avais l'dégoût d'la r'commencer. Quand il pleuvait dehors, Ou qu'mes amis m'faisaient des peines, J'prenais mon p'tit bonheur Et j'lui disait : « C'est toi ma reine. » | ||||
3. | Mon bonheur a fleuri, Il a fait des bourgeons; C'était le paradis, Ça s'voyait sur mon front. Or un matin joli Que j'sifflais ce refrain, Mon bonheur est parti Sans me donner la main. J'eus beau le supplier, le cajoler, Lui faire des scènes, Lui montrer le grand trou Qu'il me faisait au fond du coeur, Il s'en allait toujours la tête haute Sans joie, sans haine, Comme s'il ne pouvait plus Voir le soleil dans ma demeure. | 4. | J'ai bien pensé mourir De chagrin et d'ennui; J'avais cessé de rire, C'était toujours la nuit. Il me restait l'oubli, Il me restait l'mépris, Enfin que j'me suis dit, Il me reste la vie. J'ai repris mon bâton, mes deuils, Mes peines et mes guenilles, Et je bats la semelle Dans des pays de malheureux. Aujourd'hui quand je vois Une fontaine ou une fille,
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4. | J'ai bien pensé mourir De chagrin et d'ennui; J'avais cessé de rire, C'était toujours la nuit. Il me restait l'oubli, Il me restait l'mépris, Enfin que j'me suis dit, Il me reste la vie. J'ai repris mon bâton, mes deuils, Mes peines et mes guenilles, Et je bats la semelle Dans des pays de malheureux. Aujourd'hui quand je vois Une fontaine ou une fille,
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Mis à jour / révisé le 18-12-2008
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