Scoutisme de Baden-Powell |
A
À la claire fontaine(Jacques Brel)
1. | Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui chantent Les rêves qui les hantent Au large d'Amsterdam. Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui dorment Comme des oriflammes Le long des berges mornes. Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui meurent Pleins de bière et de drames Aux premières lueurs Mais dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui naissent Dans la chaleur épaisse Des langueurs océanes | 2. | Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui mangent Sur des nappes trop blanches Des poissons ruiss'lants Ils vous montrent des dents À croquer la fortune, À décroisser la lune, À bouffer des haubans. Et ça sent la morue Jusque dans le coeur des frites Que leurs grosses mains invitent À revenir en plus Puis, se lèvent en riant Dans un bruit de tempête, Referment leurs braguettes Et sortent en rotant. | ||
2. | Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui mangent Sur des nappes trop blanches Des poissons ruiss'lants Ils vous montrent des dents À croquer la fortune, À décroisser la lune, À bouffer des haubans. Et ça sent la morue Jusque dans le coeur des frites Que leurs grosses mains invitent À revenir en plus Puis, se lèvent en riant Dans un bruit de tempête, Referment leurs braguettes Et sortent en rotant. | 3. | Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui dansent En se frottant la panse Sur la panse des femmes Et ils tournent et ils dansent Comme des soleils crachés Dans le son déchiré D'un accordéon rance Ils se tordent le cou Pour mieux s'entendre rire Jusqu'à ce que tout à coup L'accordéon expire; Alors le geste grave, Alors le regard fier, Ils ramènent leurs batave Jusqu'en pleine lumière. | 4. | Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui boivent, Et qui boivent et reboivent, Et qui reboivent encore Ils boivent à la santé Des putains d'Amsterdam De Hambourg ou d'ailleurs, Enfin, ils boivent aux dames Qui leur donnent leur joli corps Qui leur donnent leur vertu Pour une pièce en or Et quand ils ont bien bu Se plantent le nez au ciel, Se mouchent dans les étoiles Et ils pissent comme je pleure Sur les femmes infidèles Dans le port d'Amsterdam (bis) |
3. | Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui dansent En se frottant la panse Sur la panse des femmes Et ils tournent et ils dansent Comme des soleils crachés Dans le son déchiré D'un accordéon rance Ils se tordent le cou Pour mieux s'entendre rire Jusqu'à ce que tout à coup L'accordéon expire; Alors le geste grave, Alors le regard fier, Ils ramènent leur batave Jusqu'en pleine lumière. | ||||
4. | Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui boivent, Et qui boivent et reboivent, Et qui reboivent encore Ils boivent à la santé Des putains d'Amsterdam De Hambourg ou d'ailleurs, Enfin, ils boivent aux dames Qui leur donnent leur joli corps Qui leur donnent leur vertu Pour une pièce en or Et quand ils ont bien bu Se plantent le nez au ciel, Se mouchent dans les étoiles Et ils pissent comme je pleure Sur les femmes infidèles Dans le port d'Amsterdam (bis) |
Mis à jour / révisé le 14-12-2008
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