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 Scoutisme de Baden-Powell 

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La totémisation 

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Avant de faire un survol de la totémisation proprement dite (parce qu'il n'est nullement question ici d'en dévoiler la cérémonie), il est pertinent de faire un retour en arrière pour connaître les origines de la totémisation. Cela pourrait en surprendre plus d'un... surtout ceux qui se prennent trop au sérieux...

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L'origine de la totémisation

Les Algonquins

Le mot « totem » est tiré de l'algonquin « odem » ou « otem ». Totem est un autre mot donné par les Algonquins à la langue française.

Le totem est un être considéré comme l'ancêtre du clan et honoré à ce titre. Cet être pouvait appartenir au monde animé ou inanimé. C'était souvent un animal, mais ce pouvait être aussi une plante ou un objet. Le castor serait le totem de la nation algonquine tout entière. Le chêne était le totem des Algonquins du lac des Deux Montagnes (Québec). Il existait un clan de la Corde chez les Wendats.

Les Algonquins honoraient l'être leur tenant lieu de totem lorsqu'ils le rencontraient, que ce fût un arbre ou un animal.

Les Algonquins étaient exogames; ils ne se mariaient jamais entre membres d'un même clan. Une jeune fille dont le totem était l'ours, par exemple, pouvait épouser un jeune homme du clan de la tortue, mais ne pouvait se marier à un homme du clan de l'ours, même s'il appartenait à une autre tribu. C'était un excellent moyen d'éviter la consanguinité.

Ils ne sculptaient pas leurs emblèmes totémiques sur de grands poteaux comme les Amérindiens de la côte Ouest du Pacifique. Ils les représentaient cependant sur leurs vêtements, leurs contenants en écorce de bouleau, leurs canots, etc. Les représentations les plus remarquables, qui nous sont parfois restées, étaient celles qu'ils dessinaient à l'ocre rouge sur les rochers.

L'individu portait souvent comme nom propre le nom de l'animal ou de l'objet qui lui servait de totem.

Il pouvait également porter un nom ayant un rapport direct avec un événement important dans sa vie. À la naissance de l'enfant, on le nommait souvent par rapport à un phénomène naturel ayant eu lieu au moment de sa naissance et qui avait frappé l'imagination.

 

Il arrivait souvent aussi qu'on lui donne un nom se rapportant à un trait particulier...

De son caractère :

  • « N'gomoéni », le chanteur;
  • « Kid-jiokimah », le grand chef.

De son apparence :

  • « Makêténini », le noir;

À une habitude, ou encore par une action remarquable qu'il avait faite au cours de sa vie.

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Ce ne sont que des exemples, car l'Amérindien pouvait tout aussi bien trouver son nouveau nom au cours d'un rêve que porter le nom d'un objet ou d'un endroit ayant un rapport avec lui :

C'était la même chose pour les femmes, sauf que leur nom avait toujours quelque chose se rapportant à leur féminité :

La variété des noms s'étendait sur une gamme infinie de noms simples, composés de plusieurs mots ou encore de diminutifs. Une personne pouvait en porter un seul et souvent plus de deux ou trois au cours de sa vie.

Suiv.: totem chez les scouts

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Mis à jour / révisé le 10-02-2009
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