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 Scoutisme de Baden-Powell 

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Comment vint la crainte

La mare est à sec, les ruisseaux taris,
Vous et moi ce soir nous sommes amis;
Mufles enfiévrés et ventres poudreux,
Flanc contre flanc sur la berge tous deux;
Domptés par le même effroi dévorant,
Sans vouloir rêver de chasse ou de sang.
Lors le daim peut, sous la biche blotti,
Voir de près le loup plus maigre que lui,
Et le grand chevreuil sans peur a compté
Les crocs sous lesquels son père est tombé.
La berge est à sec, les étangs taris,
Vous et moi ce soir nous sommes amis
Jusqu'à ce que ce nuage là-haut —
Bonne chasse à tous! — délivre bientôt
L'averse qui rompt la Trêve de l'Eau.

La Loi de la Jungle — qui est de beaucoup la plus vieille loi du monde — a prévu presque tous les accidents qui peuvent arriver au Peuple de la Jungle; et maintenant, son code est aussi parfait qu'ont pu le rendre le temps et la pratique. Si vous avez lu les autres histoires de Mowgli, vous devez vous rappeler qu'il passa une grande partie de sa vie dans le Clan des Loups de Seeonee, apprenant la Loi que lui enseignait l'ours brun Baloo. C'est Baloo qui lui dit, quand le garçon devint rétif au commandement, que la Loi est comme la Liane Géante : elle tombe sur le dos de chacun, et nul ne lui échappe.

Pareil discours entrait par une oreille et sortait par l'autre, car un garçon qui n'a, dans la vie, qu'à manger et à dormir ne se tourmente guère des événements jusqu'à l'heure où il faut les regarder en face et de près. Mais, une année, les paroles de Baloo se vérifièrent, et Mowgli vit toute la Jungle courbée sous une même loi.

Cela commença lorsque les pluies d'hiver vinrent à manquer à peu près complètement. Ikki, le Porc-épic, rencontrant Mowgli dans un fourré de bambous, lui dit que les ignames sauvages se desséchaient.

Tout le monde sait, il est vrai, que Ikki est ridiculement difficile dans le choix de sa nourriture et ne veut rien manger que le meilleur et le plus mûr. Aussi Mowgli se mit-il à rire, en disant :

Ikki plongea bien vite dans le fourré pour éviter que Mowgli ne lui tirât les piquants du nez, et Mowgli alla répéter à Baloo ce que lui avait dit Ikki. Baloo devint grave, et grommela à demi en lui-même :

Ce printemps-là, le mohwa, cet arbre que Baloo aimait tant, ne parvint pas à fleurir. Les fleurs de cire couleur crème, un peu verdâtres, furent tuées par la chaleur avant même de naître; à peine s'il tomba quelques rares pétales, à l'odeur fétide, quand, debout sur ses pattes de derrière, Baloo se mit à secouer l'arbre. Alors, petit à petit, la chaleur, que n'avaient pas tempérée les Pluies, s'insinua jusqu'au coeur de la Jungle, et la fit tourner au jaune, puis au brun, et enfin au noir.

Les verdures, aux flancs des ravins, furent grillées, réduites en fils de fer brisés et en pellicules racornies de végétation morte; les mares cachées baissèrent entre leurs berges cuites qui gardaient la dernière et la moindre empreinte de patte, comme si on l'eût moulée dans du fer; les lianes aux tiges juteuses tombèrent des arbres qu'elles embrassaient et moururent à leurs pieds; les bambous dépérirent, cliquetant au souffle des vents de feu, et la mousse pela sur les rochers au profond de la Jungle, jusqu'à ce qu'ils restassent nus et brûlants comme les galets bleus qui miroitaient dans le lit du torrent.

Les oiseaux et le Peuple Singe, dès le commencement de l'année, remontèrent vers le nord; ils savaient bien ce qui arrivait; le daim et les sangliers envahirent les champs dévastés des villages lointains, mourant parfois sous les yeux des hommes trop affaiblis pour les tuer. Quant à Chil, le Vautour, il resta et devint gras, car il y eut grande provision de charogne; et, chaque soir, il apportait aux bêtes trop exténuées pour se traîner jusqu'à de nouveaux terrains de chasse la nouvelle que le soleil était en train de tuer la Jungle sur trois jours de vol dans toutes les directions.

Mowgli, qui n'avait jamais compris le sens exact du mot « faim », dut se rabattre sur du miel rance, vieux de trois années, qu'il racla sur des rochers ayant servi de ruches, maintenant abandonnés — miel aussi noir que la prunelle sauvage, et couvert d'une poussière de sucre sec. Il fit aussi la chasse aux vermisseaux qui forent profondément l'écorce des arbres, et vola aux guêpes leurs jeunes couvées. Tout le gibier, dans la Jungle, n'avait plus que la peau et les os, et Bagheera pouvait bien tuer trois fois dans la nuit pour faire à peine un bon repas. Mais le pire, c'était le manque d'eau : si le Peuple de la Jungle boit rarement, il lui faut boire à sa soif.

Et la chaleur continuait, continuait toujours, et pompait toute l'humidité, au point que le vaste lit de la Waingunga fut bientôt le seul courant à charrier encore un mince filet d'eau entre ses rives mortes; et lorsque Hathi, l'éléphant sauvage, qui vit cent années et plus, aperçut une longue et maigre échine de rochers bleus, qui se montrait à sec au centre même du courant, il reconnut le Roc de la Paix, et, sur-le-champ, il leva sa trompe, et proclama la Trêve de l'Eau, comme son père, avant lui, l'avait proclamée cinquante ans plus tôt. Le Cerf, le Sanglier et le Buffle reprirent le cri d'un ton rauque; et Chil, le Vautour, volant en grands cercles, siffla au loin l'avis d'une voix stridente.

De par la Loi de la Jungle, est puni de mort quiconque se permet de tuer aux abreuvoirs une fois la Trêve de l'Eau déclarée. La raison en est que la soif passe avant la faim. Chacun, dans la Jungle, si c'est le gibier seul qui se fait rare, s'en tire toujours tant bien que mal; mais l'eau, c'est l'eau, et s'il n'y a plus qu'une source de réserve, toute chasse est suspendue tant que le besoin y mène le Peuple de la Jungle. Dans les bonnes saisons, quand l'eau était abondante, ceux qui descendaient à la Waingunga pour boire — ou ailleurs dans le même dessein — le faisaient au péril de leur vie, et ce risque même entrait pour une grande part dans l'attrait des expéditions nocturnes. Se glisser jusqu'en bas si habilement que pas une feuille ne bouge; s'avancer dans l'eau jusqu'aux genoux sur les hauts-fonds dont le grondement rapide couvre et emporte tous les bruits; boire en regardant par-dessus son épaule, chaque muscle bandé prêt au premier bond désespéré de terreur aiguë; se rouler sur la berge sablonneuse, et revenir, museau humide et ventre arrondi, à la harde qui vous admire — tout cela, pour les jeunes daims aux cornes luisantes, était un délice, justement parce qu'à chaque minute, ils le savaient, Bagheera ou Shere Khan pouvaient sauter sur eux et les terrasser. Mais maintenant, c'en était fini de ce jeu de vie et de mort, et le Peuple de la Jungle se traînait affamé, harassé, jusqu'à la rivière rétrécie — tigre, ours, cerf, buffle, et sanglier ensemble — et tous, ayant bu à l'eau bourbeuse, laissaient pendre la tête au-dessus, trop exténués pour s'éloigner.

Le Cerf et le Sanglier avaient rôdé tout le jour, en quête de quelque chose de meilleur que de l'écorce sèche et des feuilles flétries. Les buffles n'avaient trouvé ni fondrières pour s'y vautrer au frais ni récoltes vertes à voler. Les serpents avaient quitté la Jungle pour descendre à la rivière dans l'espoir d'attraper quelque grenouille échouée; ils se lovaient autour des pierres humides, et ne cherchaient pas à frapper si, par hasard, le groin d'un sanglier, en fouillant, venait à les déloger. Les tortues de rivière, depuis longtemps, avaient été tuées par Bagheera, reine des chasseurs, et les poissons s'étaient enfouis profondément dans la vase craquelée. Seul le Roc de la Paix reposait au milieu de la mince couche d'eau, comme un long serpent, et les petites rides, toutes lasses, sifflaient en s'évaporant sur ses flancs brûlés.

C'était là que Mowgli venait la nuit chercher quelque fraîcheur et de la compagnie. Les plus affamés de ses ennemis se seraient à peine souciés du garçon maintenant. Sa peau nue le faisait paraître plus maigre et plus misérable qu'aucun de ses camarades. Sa chevelure avait tourné au blanc d'étoupe sous l'ardeur du soleil; ses côtes ressortaient comme celles d'un panier, et les callosités de ses genoux et de ses coudes, sur lesquels il avait l'habitude de se traîner à quatre pattes, donnaient à ses membres réduits l'apparence d'herbes nouées. Mais son oeil, sous la broussaille retombante de ses cheveux mêlés, restait clair et tranquille, car Bagheera, son conseil des jours difficiles, lui recommandait de remuer sans bruit, de chasser sans hâte, et de ne jamais, sous aucun prétexte, perdre son sang-froid.

Bagheera jeta un regard sur le pelage en loques de ses flancs poudreux, et murmura :

Mowgli se mit à rire :

Et tous deux descendirent ensemble à travers les broussailles crépitantes, jusqu'au bord de la rivière, jusqu'à la dentelle de sable qui la festonnait en tous sens.

Sur la plaine unie du bord opposé, l'herbe de Jungle, drue, était morte debout, et, en mourant, s'était momifiée. Les pistes battues du Cerf et du Sanglier, toutes convergeant à la rivière, avaient rayé cette plaine décolorée de ravins poudreux tracés à travers une herbe de dix pieds de haut, et, à cette heure matinale, chacune de ces longues avenues s'emplissait des premiers arrivants qui se hâtaient vers l'eau. On pouvait entendre les biches et leurs faons tousser dans la poussière comme dans du tabac à priser.

En amont, au coude d'eau paresseuse autour du Roc de la Paix, se tenait le Gardien de la Trêve, Hathi, l'éléphant sauvage, avec ses fils, décharnés et tout gris dans le clair de lune, se balançant de-ci de-là, sans cesse. Un peu au-dessous de lui, on voyait l'avant-garde des cerfs et, au-dessous encore, le Sanglier et le Buffle sauvage. Sur la rive opposée, où les grands arbres descendaient jusqu'au bord de l'eau, était la place réservée aux Mangeurs de Chair : le Tigre, les Loups, la Panthère, l'Ours et les autres.

Ce disant, elle marchait dans l'eau et promenait son regard sur les lignes de cornes cliquetantes et d'yeux effarés où le Cerf et le Sanglier se poussaient de côté et d'autre. Et, se couchant tout de son long, un flanc hors de l'eau, elle ajouta :

Puis, entre ses dents :

Les oreilles vite dressées des cerfs saisirent la fin de la phrase, et un murmure de frayeur courut le long de leurs rangs.

Si abattu que fût le Peuple de la Jungle, Hathi lui-même ne put étouffer un rire, tandis que Mowgli, accoudé dans l'eau chaude, s'esclaffait en faisant sauter l'écume avec ses pieds.

Et il darda sur lui son regard à travers l'obscurité, pour être sûr de reconnaître le faon.

Petit à petit, la conversation s'étendait en amont, en aval, à toutes les places où l'on buvait. On pouvait entendre le sanglier chamailleur et grognon réclamer plus d'espace; les buffles bougonner entre eux en faisant des embardées dans les bancs de sable; les cerfs raconter les histoires pitoyables de longues marches forcées en quête de provende. De temps en temps, ils adressaient par-dessus la rivière quelque question aux Mangeurs de Chair, mais toutes les nouvelles étaient mauvaises, et le vent de Jungle torride grondait parmi les roches et les branches craquetantes, laissant l'eau couverte de brindilles et de poussière.

Et il lança un coup d'oeil sur le jeune garçon qu'il aimait.

Hathi frissonna de la tête aux pieds à cette idée, et Baloo dit sévèrement :

Mowgli était assis les jambes croisées et s'expliquait en montrant du doigt les choses, suivant son habitude, quand Bagheera, allongeant une patte de velours, le renversa cul par-dessus tête dans l'eau.

C'était Shere Khan, le Tigre Boiteux, qui descendait vers l'eau en clopinant. Il attendit un instant, pour jouir de la sensation qu'il produisait parmi les cerfs sur la rive opposée, puis il laissa tomber sa tête carrée à fraise de fourrure, et se mit à laper, en grognant :

Mowgli regarda — fixa plutôt —, aussi insolemment qu'il savait le faire, Shere Khan qui, au bout d'une minute, se détourna d'un air gêné.

Le Tigre Boiteux avait trempé dans l'eau son menton et son jabot, et de longues traînées huileuses et noirâtres en descendaient au fil de l'eau.

Il continua de ronronner et de gronder en lui-même. La ligne des bêtes frémit et vacilla, puis un murmure s'éleva, qui grandit jusqu'au cri :

Alors, tous les regards se portèrent sur Hathi, l'éléphant sauvage; mais il semblait ne pas entendre.

Hathi ne fait jamais les choses qu'en leur temps, et c'est une des raisons pour lesquelles sa vie est si longue.

Le murmure d'horreur reprit, et le petit oeil blanc attentif de Hathi se leva dans la direction de Shere Khan.

Le dos de Bagheera s'arquait déjà comme un bambou dans le grand vent, mais Hathi leva sa trompe, et dit tranquillement :

Lorsque Hathi pose une question, il vaut mieux lui répondre.

Le ton de Shere Khan était devenu presque courtois.

Et après un court silence :

Les derniers mots sonnèrent comme des trompettes d'argent, et les trois fils de Hathi roulèrent en avant, d'un demi-pas, bien qu'il n'y en eût pas besoin. Shere Khan s'esquiva, sans même oser grogner, car il savait — ce que chacun sait — qu'en dernier ressort Hathi est le Maître de la Jungle.

Mowgli attendit une minute pour prendre courage, car personne ne se souciait de s'adresser directement à Hathi; puis il cria :

Les deux rives firent écho à sa demande, car tout le Peuple de la Jungle est singulièrement curieux, et il venait d'assister à quelque chose que personne, sauf Baloo, qui paraissait très pensif, ne semblait comprendre.

Il y eut une minute ou deux de poussées et d'épaulées parmi les sangliers et les buffles; puis les chefs des troupeaux grognèrent l'un après l'autre :

Et Hathi s'avança dans la rivière à grandes enjambées, jusqu'à ce que l'eau touchât presque ses genoux, devant le Roc de la Paix. Quelque maigre et ridé qu'il fût, avec des défenses jaunies, il paraissait bien ce pour quoi le tenait la Jungle, leur maître à tous.

Il y eut un murmure d'assentiment.

Ici, Mowgli se mit à rire, tranquillement, le menton dans l'eau.

Le tonnerre, en effet, roulait à travers les ravins à sec des collines balafrées, mais il n'apportait pas la pluie, rien que des éclairs de chaleur qui vacillaient derrière les cimes, et Hathi continua :

Car Ikki était considéré par les Gonds comme un mets particulièrement exquis — ils l'appellent Ho-Igoo — et il savait quelque chose de la méchante petite hache gondienne qui danse à travers une clairière comme la libellule.

Les cerfs gémirent avec tristesse, et les lèvres de Bagheera se plissèrent en un mauvais rictus.

Hathi plongea sa trompe dans l'eau, pour signifier qu'il ne voulait plus parler.

______

LA LOI DE LA JUNGLE

Rien que pour vous donner une idée de l'immense variété de la Loi de la Jungle, j'ai traduit en vers (Baloo les chantonnait toujours sur une sorte de cadence) quelques-unes des lois qui s'appliquent aux Loups. Il y en a, cela va sans dire, des centaines de plus, mais celles-ci serviront d'échantillons pour les règles les plus simples.

Voici la Loi de la Jungle — Le ciel a son âge et mieux serait mentir,
Le Loup qui la garde peut prospérer, mais le Loup qui l'enfreint doit mourir.

Comme la liane autour du tronc, la Loi passe derrière et devant —
Car la force du Clan c'est le Loup, et la force du Loup c'est le Clan.


Chaque jour, de la queue au museau, lave-toi, bois bien, sans trop t'emplir.
Rappelle-toi : la nuit à chasser, et n'oublie pas : le jour à dormir.

Le Chacal suit le Tigre; mais toi, Louveteau, tes moustaches poussées,
Souviens-toi : un Loup est un chasseur; va chercher ta part sur tes brisées;

Demeure en paix avec les Seigneurs de la Jungle — Tigre, Ours ou Panthère,
Ne trouble point Hathi le Muet ni dans sa bauge le Solitaire.

Si Clan croise Clan dans la Jungle et si nul ne cède le pas, va t'asseoir,
Jusqu'à ce que les chefs aient parlé — souvent mot courtois peut prévaloir.

Lorsque tu combats un Loup de Clan, provoque-le tout seul, à l'écart.
Afin que le Clan ne souffre point si quelque autre à ta guerre prend part.

Le gîte du Loup est son refuge, et, dès qu'il le choisit pour son antre,
Le conseil lui-même n'y vient plus ni le chef du Clan lui-même n'entre.

Le gîte du Loup est son abri, mais si la place en est exposée,
Le Conseil enverra son message afin qu'il change de reposée.

Si tu portes bas avant minuit, silence, et n'éveille pas le bois,
De peur que ton frère rentre à vide et que le daim fuie à tes abois.

Pour toi, ta louve et tes petits, tue au gré de ta force et ta faim, mais
Tu ne tueras rien pour le plaisir et sept fois sept fois l'Homme jamais!

Si tu prends ta proie à moins hardi, sois sobre en l'orgueil de ta conquête,
Le plus humble a place au Droit du Clan, laisse-lui la dépouille et la tête.

Gibier du Clan, curée au Clan. Donc faites-la sur la place et sur l'heure;
Et nul n'emporte de ce gibier à son propre gîte ou bien qu'il meure.

Gibier du Loup, curée au Loup. Donc qu'il la répartisse à son loisir :
Mais le Clan n'y pourra point toucher que le Loup n'ait dit : c'est mon plaisir.

Droit de Louvart au petit de l'an. À chaque loup du Clan il pourra
Requérir sa part; chasseur repu jamais ne la lui refusera.

Droit de Liteau revient à la mère. Aux Loups de même âge elle pourra
Demander un cuissot par curée et nul ne le lui refusera.

Droit de Gîte appartient au Père, droit de chasser seul et pour les siens;
Ne relevant plus que du Conseil, envers le Clan libre de tous liens.

À cause de son âge et de sa ruse, à cause de sa griffe et son poids,
En tout ce que la Loi ne dit point la parole du Chef est la Loi.

Or telles sont les Lois de la Jungle, innombrables — Nul n'y peut faillir,
Mais tête, sabot, hanche et bosse, la Loi c'est toujours — Obéir!

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  1. Mahduca longifolia (L), en français « arbre à beurre » ou illipé.  haut.gif

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Mis à jour / révisé le 23-02-2009
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