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La chasse au lion
Un éclaireur, aux souliers munis de crampons, est pourvu de six balles de tennis (on pourra en confectionner avec des chiffons) et de quelques poignées de pois secs ou de grains de maïs. Il représente le lion. On lui donne une demi-heure d'avance, après laquelle la patrouille se mettra à sa recherche, le suivant à la trace. Chaque poursuivant est armé d'une balle, qui lui servira à tuer le lion s'il le rencontre.
Le lion peut se cacher, ramper ou courir à sa guise, mais si la nature du terrain est telle qu'on ne puisse voir l'empreinte des crampons, il devra tous les cinq à six mètres laisser tomber quelques pois.
Si les chasseurs ne rejoignent pas le lion, personne n'a gagné. S'ils approchent de la cachette du lion, celui-ci leur lance ses balles; tout chasseur frappé est « mort » et ne peut jeter sa balle à son tour. Si le lion est frappé lui-même, il est blessé, et trois blessures le mettent hors de combat.
Les balles ne serviront qu'une fois; il est défendu de les ramasser et de les jeter à nouveau au cours d'une même partie.
Les éclaireurs ramasseront et rapporteront leur balle après le jeu. En hiver, si la terre est couverte de neige, le lion n'aura pas besoin de porter des crampons, et des boules de neige remplaceront les balles de tennis.
Mis à jour / révisé le 09-11-2008
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