Scoutisme de Baden-Powell |
Le scout est pour une chevalerie de tous les temps. De Bayard à Wingate
Pour attaquer en face et relever l'adversaire malheureux.
Il n'a qu'une vie, mais il la donne.
Il est contre les plaisirs de foire, les peureux, les oisifs.
Le scout est pour le pauvre, le faible, contre l'injustice et le vol.
Le scout ne capitule pas, même à un contre cent.
Ouvrier avec les ouvriers, soldat avec les soldats, bourgeois avec les bourgeois.
Il leur ressemble en tout, sauf dans l'orgueil, la haine ou le désespoir.
Le scout est d'une race, il a une couleur, noir au milieu des blancs, jaune au milieu des noirs.
Ça se voit : il sourit quand il souffre. Et chante dans l'adversité.
Il a la main tendue.
Il est contre les rancuniers, les grognards, les blasés.
Le scout est franc joueur.
Parole donnée, il la tient, et ne triche ni avec Dieu ni avec les hommes.
Dans tous les temps, mêmes les plus désespérés, il y a eu des hommes qui ont fait le sacrifice de leur paix, de leur argent, de leur vie...
Les chevaliers, les missionnaires, les pionniers, les raiders.
Par eux, le monde a grandi.
Le scout est de ceux-là. Faible peut-être, jamais vulgaire.
Tenté sans doute de mentir, de salir, de se coucher, de se cacher,
Debout quand même! Battu parfois, jamais vaincu.
Pas esclave de Dieu, volontaire!
Debout parmi les hommes, à genoux devant Dieu!
Mis à jour / révisé le 19-11-2008
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